"Sometimes, you just fall in love with the place, you don't know why !"

 

 

Hongkong, 1997. Dans quelques mois, c'est le retour à la Chine. Que va-t-il se passer ensuite ? John (Jeremy Irons), journaliste en poste depuis 15 ans à HK se pose la question. Atteint d'une leucémie, il lui reste autant de temps à vivre que la colonie britannique. Il décide d'en filmer les 6 derniers mois : Chronique d'une ville en pleine dualité. Caméra au poing c'est une descente dans les entrailles de la ville.

Mais Chinese Box, c'est aussi des personnages qui se rencontrent : John est amoureux de Vivian (Gong Li) qui attend que Chang la demande en mariage. Mais il est également fasciné par l'histoire de la mystérieuse Jean (Maggie Cheung). C'est elle qui lui sert de guide et lui montre le véritable visage de Hongkong. Enfin, il y a les échanges de points de vue entre John et son colocataire, un photographe plutôt décontracté (interprété par Ruben Blades).
Chinese Box, c'est l'occasion pour le réalisateur Wayne Wang de faire le point sur une cité en pleine transition. Le cinéaste né à Hongkong en 1949 et immigré en Californie tente ici de nous montrer l'essence de la ville qui est bien au-delà des buildings enchevêtrés et d'un aéroport au milieu de la ville(à l'époque). Le tout est agrémenté d'un superbe casting, puisque aux côtés de Jeremy Irons en anglais tragique, on retrouve Maggie Cheung, Star du cinéma de Hongkong et Gong Li, la Star de Chine continentale et internationale.

 

 

Fiche technique :

Réalisation : Wayne Wang

scénario : Jean Claude Carrière et Larry Gross

Interprétation :

Jeremy Irons - John

Gong Li - Vivian

Maggie Cheung - Jean

Rubens Blades - Le colocataire

Durée : 110 minutes

Producteurs : Lydia Dean Pilcher, Jean-Louis Piel et Wayne Wang

  

 

 

" Je n'ai pas livré un travail très profond pour Chinese Box. J'ai déjà beaucoup utilisé ce registre : la passion qu'on ne peut libérer, qui nous ronge et détruit. Quand j'étais adolescent, j'avais l'impression que jouer pourrait m'aider à m'extérioriser. A présent, j'ai beaucoup exploré les faiblesses et les recoins obscurs des personnages, j'aimerais penser que Chinese Box et Lolita seront le chant du cygne dans ce domaine. "

Extrait d'une interview de Jeremy Irons pour Libération